Dans la tradition chrétienne, le nom de Saint Michel est cité juste après celui de Marie, Reine des anges, comme protecteur de l’Eglise.
Le patronage michaëlite de notre chapelle correspond très bien à ce que nous enseigne la tradition catholique : saint-Michel est pour le catholique fervent, en tant que premier des archanges, celui qui préside au jugement particulier des âmes après la mort : c’est saint Michel archange le « psychopompe », c’est-à-dire celui qui pèse les âmes.
On le voit souvent ainsi représenté dans l’iconographie catholique traditionnelle, par exemple dans le célèbre polyptyque du Jugement dernier de Rogier Van der Weyden, dans la grande salle de l’HÔTEL-DIEU de Beaune.
L’archange est invoqué comme « notre sauvegarde contre les pièges et les embûches du démon » en tant que « chef des armées de Dieu » (Josué V, 14). Dans l’apocalypse (XII, 7-9), Saint Jean nous dit en effet : « et il y eut guerre dans le ciel. Michel et ses anges combattirent contre le dragon. Et le dragon et ses anges combattirent, mais ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne fut pas trouvée dans le ciel. Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui. »
Cette mission hautement spirituelle du chef des armées célestes nous permet de comprendre facilement pourquoi le culte de saint-Michel est associé à celui du respect de la mémoire des défunts.